La France Insoumise Gironde
renouvelle son soutien à la lanceuse d’alerte
Valérie Murat d’« Alerte aux toxiques » !
Les insoumis Girondins apportent leur soutien à l’association « Alertes aux Toxiques » ainsi qu’à sa porte-parole Valérie Murat, condamnée à 125 000 euros suite à une procédure baillon du CIVB, bras armé (de millions €) de la filière viticole bordelaise !
En 2020 Alertes aux toxiques a fait analyser 22 bouteilles de vin Bordelais, notamment celle siglées Haute Valeur Environnementale (HVE) qui affichent des pratiques environnementales vertueuses.
Au sortir de ces analyses toutes les bouteilles contenaient en moyenne sept molécules considérées comme des perturbateurs endocriniens probables. Dans onze d’entre elles on retrouvait même des substances classées CMR probables (Cancérigènes, Mutagènes, Reprotoxiques). La biologiste au CNRS Barbara Demeneix a déclarée avant l’audience « pour les perturbateurs endocriniens, ce n’est pas la dose qui compte. Ce sont les mélanges, les effets cocktails, même des substances mesurées en dessous des seuils, qui sont dangereux ».
Ces résultats montrent une grande différence entre ce que suggère le terme Haute Valeur Environnementale affiché sur l’étiquette de certains vins et la réalité des pratiques de terrain. Le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) ayant porté plainte a obtenu gain de cause en première instance en déployant des arguments scientifiquement faux sur les doses maximales de résidus. Le tribunal ordonne le règlement de 125003 euros aux titres de dommages et intérêts aux différents plaignants.
Les insoumis Girondins dénoncent ici une volonté manifeste de faire taire Valérie Murat qui est une lanceuse d’alerte. Son action vise à montrer (preuves à l’appui) la dangerosité d’un certain mode « de viticulture » dépendant aux pesticides, peu soucieux des conséquences environnementales et de la santé des consommateurs.
Les élus de la France insoumise défendent en permanence aux côtés de nombreuses associations et des organisations agricoles volontaires l’urgence d’un changement de pratiques afin de préserver la biodiversité, indispensable à l’agriculture, indispensable à notre santé et seules à même de garantir des revenus dignes et durables aux producteurs.
Contact :
Olivier Maneiro : 06 64 86 21 74