Pour LFI 33, le rassemblement de la gauche populaire n’est pas une posture

La France Insoumise de Gironde remercie d’abord les 194 775 électeur(trice)s ayant voté pour Jean-Luc Mélenchon, soit + 9000 voix par rapport à 2017, nous plaçant en 2ème position dans le département.
Cela prouve que notre stratégie de rassemblement dans l’Union populaire est pertinente. Seulement 420 000 voix ont manqué au niveau national pour qualifier enfin au second tour de la présidentielle un candidat de la gauche sociale et écologique, le PCF ayant cette fois choisi une candidature autonome.

Notre campagne enthousiaste et ouverte a dénoncé la politique ultralibérale de Macron, la catastrophe écologique et sociale qu’elle provoque mais aussi la dangerosité des idées d’exclusion ethnique et religieuse défendues par Zemmour et Le Pen. A l’opposé, nous sommes particulièrement fièr(e)s de l’adhésion à notre programme, l’Avenir en Commun, pour un monde solidaire et respectueux du vivant.

Durant la campagne, notre candidat a fait le choix de ne pas répondre aux propos et accusations, parfois diffamatoires, des responsables du PCF, du PS et d’EELV. Nous n’avons toujours pas compris pourquoi ces responsables ne concentraient pas leurs attaques sur Macron, Pécresse, Le Pen et Zemmour.

Le 24 avril 2022, sera élue une présidence par contrainte et par défaut. Aucune des tensions politiques du pays ne seront résolues. Dans ces conditions, nous voulons enraciner davantage le pôle populaire pour le rendre disponible et majoritaire aussitôt que possible, notamment aux prochaines élections législatives. Cet objectif ne peut être atteint que dans la cohérence politique et le respect mutuel.

Dans cet esprit, nous avons répondu positivement à l’invitation de « 2022 vraiment en commun » le 13 avril dernier. Nous avons eu avec les organisations présentes — Comité Taubira, Nouvelle Donne, Ensemble !, GDS, PG, PRG et PEPS — des échanges très positifs. Nous y avons regretté l’absence d’EELV, Génération-s, PCF, NPA, LO et PS.

Toute volonté de rassemblement de la gauche et de l’écologie, affichée ces derniers jours par celles et ceux ayant refusé localement nos mains tendues lors des 3 derniers scrutins, ne peut être crédible que si elle se fait sur la base de valeurs partagées, et non pas de sauve-qui-peut pour des places !

En Gironde, comme partout en France, nous prendrons notre part dans la construction d’une majorité parlementaire actuellement en discussion nationalement. Pour rappel, nous avons été constamment depuis 2020 la seule force politique de gauche à soutenir les autres sans exigence de contrepartie, du NPA au PS, pour battre la droite et l’extrême droite aux municipales et départementales.

Parce que l’union ne peut pas être une posture temporaire, nous proposerons un temps de rencontre et de dialogue en ce sens très prochainement, en cours d’organisation. Nous souhaitons que toutes les forces politiques de gauche, associations, syndicats et mouvements sociaux, percevant une alternative dans l’«Union populaire» et son programme l’Avenir en Commun, y participent.

Nous participerons à la réunion du 19 avril à l’initiative du comité « Législatives à gauche » et aux suivantes.
Nous expliquerons comment nous mettons, sans exclusive, notre mouvement, son programme et sa méthode de rassemblement à disposition de celles et ceux espérant un autre horizon que celui proposé par ce 2nd tour.

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